Kiné du sport: l’interview de Coraline Gomez

Kiné du sport: l’interview de Coraline Gomez

Kiné du Sport à Lyon, Coraline Gomez est également une pratiquante de crossfit.
Elle revient sur son métier, son suivi des patients dans le confinement, sa découverte et son utilisation de LIFE+.

Coraline, une petite bio express ?

Je m’appelle Coraline Gomez. J’ai 25 ans. Je suis Kinésithérapeute du sport* à Physiospace à Lyon 69007. Je suis une passionnée de la kiné du sport. C’est un univers qui m’a toujours attiré et j’en ai fait ma vocation. Allier sport, soins, santé est un élément important dans ma vie personnelle et professionnelle. J’ai donc suivi un cursus complet pour en faire mon métier.

**Formations principales : Kinesport Expert, Clinique du coureur 1.0, Dynamic Tape, taping, Complexe Global de l’Epaule module 1, certifiée World Rugby “soins immédiats dans le rugby niveau 2”, DIU Pathologie du rugby, Trigger Point, Puncture sèche (en cours)

Tu es très sportive ! Quels sont tes pratiques sportives à côté de ton métier ?

Oui, le sport est un élément essentiel de mon équilibre ! A la base je suis nageuse. J’ai eu un niveau national en spécialité 50/100m nage libre. J’ai également pratiqué les sports de combat avec le taekwondo et la boxe française. Maintenant, je pratique le Crossfit (NDLR : Crossfit Elafi à lyon) de manière quasi quotidienne. C’est une discipline que j’ai découvert, et que j’affectionne énormément du fait de sa complémentarité alliant mobilité, force, puissance, cardio et technique. Le CrossFit m’a également apporté du point de vue professionnel, et contrairement aux « on dit », si la technique est là, ce sport est très intéressant !

Tu es également très investie dans le sport collectif ?

Oui en effet, j’ai passé 3 saisons au sein du LOU Rugby. J’ai assuré la fonction de référente du pôle Féminin sénior ou  j’ai eu la chance d’être également la Kiné attitrée de l’équipe première féminine. J’ai eu la joie de vivre la montée en Elite 1 avec le titre de championnes de France Élite 2 la saison dernière !

Issue d’un sport individuel, j’ai découvert de nouvelles valeurs dans le sport collectif, comme le partage et le soutien, ce qui m’a énormément plu. Mais le rugby a également été très formateur, d’une part, par sa variété de pathologies que l’on peut côtoyer, et d’autre part, par le travail pluridisciplinaire qui est très enrichissant !

Aujourd’hui, j’ai rejoint le staff de l’équipe de France Feminine de Rugby à XIII et je suis l’équipe masculine de Rugby à 7 de la ligue AURA en parallèle.

En ce moment, c’est confinement, comment organises-tu ton travail et tes interventions dans ce contexte si particulier ?

C’est assez compliqué effectivement. Contrairement à des pathologies plus graves comme des pathologies respiratoires, les soins aux sportifs ne sont pas urgents. Le cabinet reste donc fermé pour raisons sanitaires.

Je garde le lien avec mes patients et fait en sorte de les suivre à distance du mieux possible. C’est aussi l’occasion d’échanger, de faire le point sur leurs routines. En connaissant leurs problématiques, cela me permet de les guider et les conseiller au mieux. Il faut anticiper et préparer l’après !
Je passe beaucoup de temps sur la construction des programmes : je filme les exercices pour donner toutes les consignes de bonne posture, et je fais quelques séances en visio pour corriger le patient en direct.

Quels sont les enjeux pour tes patients, pour toi pendant cette période ?

Ils sont nombreux ! Entre les rééducations, le suivi, les interventions sur les sportifs ou non,…
La poursuite de la rééducation a plusieurs intérêts. Pour les patients en post opératoire, l’objectif est de ne pas s’enraidir ! Il faut donc travailler la mobilité, diminuer les tensions musculaires, et gérer les douleurs en adaptant les exercices à la pathologie et aux ressentis du patient, tout en dosant l’intensité et en étant progressif afin de récupérer les amplitudes et bien sur du muscle. Il faut également lutter contre l’œdème et les attitudes vicieuses.

Quant aux autres pathologies, nous tâchons, par exemple, de ne pas perdre le gain acquis, gagner en souplesse, continuer à travailler sur le stress mécanique en continuant à mettre des contraintes sur les tissus afin d’éviter toutes blessures à la reprise.

C’est un accompagnement complet sur des protocoles précis, même si la distanciation ne facilite pas. Je dois donc être encore plus attentive ! Le retour en cabinet permettra également de faire un point complet sur le travail réalisé pendant le confinement.

Comment as-tu découvert LIFE+ et le sujet de la photobiomodulation ?

J’ai découvert la technologie LIFE+ pour la première fois lors d’un tournoi de rugby à 7 Elite à Béziers. J’ai d’abord été très sceptique. Je me suis ensuite fait une fracture de fatigue. Emmanuelle Attia, une amie kiné du sport, m’a prêté son LIFE+ pour stimuler ma cicatrisation à côté de l’électrostimulation et des cures de vitamine D.

Je l’ai appliqué sans vraiment connaître les effets. Au final, j’ai eu de l’avance dans ma rééducation et j’ai pu courir 2 semaines plus tôt que prévue !
Cela m’a alors plus intrigué.

En conclusion, je pense que le LIFE + a contribué à accélérer mon rétablissement. Mais c’est un sujet que je ne maîtrisais pas, et dont je désirais en apprendre d’avantage. . C’est vrai que de prime abord, de la lumière…

J’ai participé à une formation sur l’outil et les principes de la photobiomodulation, la science utilisée dans la technologie développée par LIFE+. J’ai accroché au concept et m’en suis procuré un. J’ai pu, grâce à cette formation comprendre le mécanisme de cette fameuse lumière. Mais j’ai également apprécié de voir qu’il y ait des référentiels scientifiques, surtout à l’ère actuelle où nous nous basons énormément sur l’EBM/EBP (NDLR: 55 000 Citations scientifiques, +8000 études).

Sur l’utilisation de LIFE+, as-tu des exemples dans ton quotidien de sportive, de kiné ?

Sur le plan perso, je l’ai utilisé en récupération lors d’une compétition de CrossFit par exemple. Avec 4 WOD par jour, la différence s’est fait sentir sur mes quadri qui ont pour habitude de saturer très vite !

Au cabinet, en parallèle des techniques manuelles, j’utilise LIFE+ sur des lésions musculo-aponévrotiques ou des contractures par exemple. Les séances d’après, j’ai pu constater une diminution des tensions.

Je l’ai également utilisé dans le cadre de matchs de rugby en post-choc et en préparation pour une joueuse qui a toujours des crampes aux mollets. Avec LIFE+ soit elle n’en avait pas soit ça les retardait. C’est toujours gratifiant de pouvoir apporter aux athlètes un confort dans leur pratique. Et grâce à photobiomodulation, et donc la science, ces mécanismes biologiques ont permis à la joueuse d’être performante sur une durée plus importante !

Aurais-tu un message ou un conseil à partager pour tous les sportifs qui sont confinés ?

Mon message principal aux sportifs est de profiter de ce temps pour travailler leurs déficits et déséquilibres ! Mais aussi de poursuivre une activité physique et de continuer à mettre du stress mécanique sur leur corps pour ne pas se déconditionner et éviter les blessures à la reprise. Sans trop en faire également car il faut surtout prendre du temps pour soi et savoir se reposer.

Life+ SportDevice stimule la régénération au niveau cellulaire grâce à sa technologie ACTYCEL basée sur la photobiomodulation: l’émission de lumières calibrées et programmées. 

Sans effet secondaire, non-invasif, rapide, efficace, et Made In France, il n’y a pas de raison de s’en passer…

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