Biologie : connaitre le mécanisme de cicatrisation chez le cheval et l’impact de la photobiomodulation

Biologie : connaitre le mécanisme de cicatrisation chez le cheval et l’impact de la photobiomodulation

Les plaies sont malheureusement courante chez les chevaux.
Que ce soient des plaies au pré, des blessures de sangle, de selle, ou des accidents plus grave pour le cheval, les plaies sont la porte d’entrée des germes. Elles peuvent avoir des conséquences importantes selon leur localisation et leur profondeur. Des soins appropriés doivent être rapidement apportés afin d’endiguer les risques d’infection. Prenez garde à ne pas sous-estimer l’importance de la blessure et appelez le vétérinaire si la plaie s’infecte.
Pour contribuer à la traiter avec efficacité, il est important de comprendre les différentes phases du mécanisme de la cicatrisation, et plus particulièrement chez le cheval.

Ce mécanisme de cicatrisation peut être divisé en plusieurs phases aux caractéristiques spécifiques et qui vont nécessiter une approche thérapeutique différente.
Pour chacune d’entre elle, nous allons voir quel est l’impact de la lumière de photobiomodulation et donc l’intérêt de l’usgae du dispositif NEOLYS+ AnimalCare.

La vasoconstriction

Immédiatement après la blessure, une vasoconstriction des vaisseaux sanguins survient. Cette réaction empêche une perte de sang trop importante. Un caillot de sang, qui contient déjà un premier flux de cellules, se forme. Après un enchaînement de réactions, la perméabilité des vaisseaux change. Ce processus facilite la migration des cellules vers la plaie et augmente l’oxygénation de la plaie (nécessaire pour ces cellules régénérantes).
La photobiomodulation stimule l’oxygénation, favorisant ainsi la circulation de l’oxygène.

Le processus inflammatoire

Suite à la vasoconstriction, un processus inflammatoire se met en place. Un grand flux de neutrophiles (globules blancs) migre vers la plaie et nettoie la plaie des bactéries et d’autres contaminants ou du tissu nécrosé. L’intensité du processus inflammatoire dépend de la gravité du trauma et déterminera la qualité du tissu de cicatrisation. Après la migration des neutrophiles, les macrocytes arrivent à leur tour au niveau de la plaie. Ces macrocytes aident également au nettoyage de la plaie et ils attirent les facteurs de croissance.
Le processus naturel de réponse à l’inflammation est régulée par la lumière.

La phase de réparation

La troisième étape, appelée phase de réparation, est caractérisée par la prolifération cellulaire. Celle-ci consiste d’abord en la colonisation de la surface de la plaie par du tissu de granulation (= fibroplasie). Ce tissu est essentiel pour permettre la formation de la nouvelle vascularisation (=angiogenèse) et enfin, la formation d’un nouvel épithélium au niveau de la plaie (=épithélialisation). Cette dernière étape peut parfois prendre beaucoup de temps avant que l’entièreté de la plaie soit recouverte d’un épithélium.

Il est important de préciser que le tissu de cicatrisation est un tissu fragile. La “nouvelle” peau reste plus fine même si visuellement la plaie semble complètement guérie.

En stimulant les cellules, la photobiomodulation favorise la prolifération des fibreblast et la production de collagène.

La  phase de remodelage et de maturation

C’est la dernière étape de la réparation cutanée. Celle-ci est importante pour la réorientation et la polymérisation des fibres de collagènes.

Cette dernière étape de remodelage de la peau peut durer jusqu’à deux ans après la blessure. La cicatrice restera souvent dépigmentée (avec pousse de poils blancs) mais une re–pigmentation partielle et progressive peut parfois être observée. 
L’utilisation de la lumière permet de stimuler cette phase et accélérer la repousse des poils.

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Quelles sont les éventuelles complications des plaies chez le cheval ?

Elles sont multiples et nous n’évoquerons ici que celle qui est spécifique à l’espèce équine : il s’agit du phénomène d’hypergranulation aboutissant à la formation au niveau de la plaie d’une masse de tissu exubérant: le chéloïde.
Le chéloïde empêche la cicatrisation complète de la plaie, il faut donc d’empêcher au maximum sa formation en respectant quelques principes :

Garder le cheval au repos strict au box tant que votre professionnel de santé équin ne vous a pas donné le feu vert pour reprendre l’activité car le mouvement va stimuler la production de tissu exubérant.

Prévoir des visites de contrôle au cours desquelles le vétérinaire pourra être amené à couper ce tissu en place. Cette opération n’est pas douloureuse pour votre cheval car le chéloïde est peu innervé.

Equipez-vous du dispositif NEOLYS+ AnimalCare afin d’accompagner et traiter les problèmes courant du cheval en quelques minutes.